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Le Petit Monde de Yanna
Le Petit Monde de Yanna
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Le Petit Monde de Yanna
27 mai 2007

Yanna, petite roublarde

Un village , sur un petit nuage
Où les jours se tiennent immobiles
Où les gens dès le matin bavardent de tout et de rien

Dans le village des Trois-Champs , peuplé d'une cinquantaine de paysans, situé dans une contrée bien calme de la France , se trouvait une jeune fille du nom de Yanna. Elle s'occupait de ses poules , et aidait ses parents à la ferme et au champs.
Triste jour , celui où elle eut sa majorité , l'âge de prendre sa vie en main , de se marier et enfanter.
Ses parents savaient déja à qui offrir la main de leur unique fille. Un homme bien plus agé qu'elle , un peu trop porté sur l'alcool , une voix rauque et appeurante . Les fiançailles approcha très vite.

Elle voulait vivre autre chose que cette vie....

La jeune fille prit peur et s'enfuit un doux soir d'été du nid familial. Elle courrut longtemps , loin ...toujours plus loin. Au bout de plusieurs jours de marche , à travers moults villages et contrées inconnues , elle s'arrêta dans un village bien plus grand que celui des Trois-Champs . Elle mourrait de faim , il fallait trouver un travail .
Elle se présenta dans l'Auberge du "Galon d'Argent" , qui faisait également taverne.
La demoiselle travailla en tant que serveuse et femme de chambres , s'occupant des choppes comme des lits. Que ce soit des chevaliers ou des pères de famille , ils étaient tous aussi répugnants et rustres envers elle.
Un soir , des gens habillés avec d'étranges tissus colorés et scintillants , ornés de fils d'or , de bijoux , se sont assis dans un coin de la taverne. Un homme à la peau mâte , fort impressionant , parlait fort . Yanna écoutait discrètement tout ce qu'il disait. Il contait de magnifiques histoires d'aventures , de lointains pays , sur d'autres peuples... elle rêvait....
Il y avait aussi cette belle femme , elle rigolait et dansait si bien...Elle était accompagnée d'une belle rouquine au sourire charmeur.
En fin de soirée , elle avait réussit à parler avec cet homme du nom de Masrur et cette femme qui est sienne du nom de Sybilla , qui lui ont proposé de venir avec eux.
Faire des voyages , découvrire des endroits nouveaux !! Elle aimait cette idée ...fût séduite et accepta.

Quelques jours après sa fuite du " Galon d'Argent" , aidée par cette Compagnie , elle rencontra les autres membres .
Il y avait deux frères , apparament haut placés du nom de Nicoletto et Thibault le Rouge , des lombards , de bons marchands et artisants .
Et aussi l'étrange homme des mers , ayant fait chemin avec eux depuis fort longtemps du nom de Thiamir Farkas, on dit qu'il eut traverser un lac si grand qu'on ne voyait point la terre à l'horizon.
Messire Maor , marchand charlatan , mais bien armé avec un sourire malicieux.
Un grand messire habillé simplement , avec une grande rame ... il est surment pêcheur , son nom est Steephen, un Irlandais apparament.
Oh, il y a aussi cette belle danseuse , l'accompagnatrice de Sybilla , elle se nomme Lys.
Et cette homme aux cheveux carrés, un peu petit mais il ne faut jamais parler de sa taille à un Byzantin....jamais surtout lorsqu'il est bien armé , c'est Julianus.

A présent , la jeune fille entourée de sa nouvelle famille , se sent heureuse et épanouie. Elle danse avec ses grelots, chante et porte sa corne remplie de vin de frambroise ou autres breuvages à la santé de la Compagnie du Renard !!

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'Une incapable , tu es une bonne à rien! Rapporte-moi quelque chose au plus vite ou tu n'auras rien à manger!"

Après les cris de Masrur à travers la Taverne bondée et bruyante, je sortis au plus  vite de l'endroit.

Trainant des pieds, chausses trouées, je divaguais dans les ruelles du village. Le regard rivé au sol, l'air abattue.
Au bout de quelques minutes de marche, je pris place sur un tonneau posé contre le mur d'une maison. De cet endroit, je pouvais observer les gens sur la place du marché, discutant de tout et de rien.
D'un sourire rêveur, je regardais un jeune homme faire la cour à sa demoiselle,
des fleurs en main. Quelques gamins courant à travers les échoppes, faisant crier
les marchands. Un groupe de femmes plus loin avec leurs paniers, bavardant de tous les potins
inimaginables sur la vie du village.
Et un homme assez âgé se baladant entre les artisants. Il avait une barbe assez  longue et la coiffure hirsute. Quelques cheveux blancs trahissaient ses années. A sa ceinture, aucune arme mais par contre une bourse.
Une bonne occasion pour moi de montrer aux miens de quoi j'suis capable, il me fallait ce bien. Je suis descendu de mon trône et j'ai longé les murs en suivant des yeux l'homme. Il bifurqua pour se diriger hors du village et s'asseya sur un tronc d'arbre au sol, vérifiant les marchandises qu'il avait acheté.

A droite , à gauche, personne, c'est le bon moment!
Je m'approchai discrètement et tendis la main , ôtant avec précision la bourse  bien remplie. Je me suis reculée pour repartir mais n'y arrivai pas. Quelque chose me retenait.
Je regardais partout avec un certain stress qui s'empara vite de moi.
Un de mes tissu déchiré s'était accroché à l'écorce du tronc d'arbre mort. J'ai dû tirer dessus doucement, puis un peu plus fort, laissant un bruit de craquement se  faire entendre. Ce qui fit sursauter l'homme à la ceinture à présent plus légère.
Il se retourna subitement, et une fois avoir comprit la situation, accompagné  d'insultes, il se rua sur moi.
La course-poursuite commença, je courrais bien vite, car j'avais l'habitude  de fuir ainsi, et de l'homme qui malgrès son âge arrivait à me suivre.
Je me dirigeais, essouflée, vers le centre du village pour le perdre dans les ruelles.
Puis avec un bruit sourd , l'homme tomba au sol. Je n'ai pas eu le courage de me retourner pour regarder et alla me cacher derrière un arbre.
Je lui répondit nerveusement :"C'est pas moi! C'est pas moi !".
Encore complètement appeurée, je n'entendis pas la réponse du jeune homme, et chercha un
chemin de fuite, aperçevant plus loin au sol , l'homme assez âgé allongé et inconscient.
Je me suis mise à courir et voulant à tout prix disparaitre du village, tête en l'air, Je me pris le pied dans une grosse racine sortant de la terre.
Après une belle chute en avant, ma tête cogna sur une pierre, ce qui m'assoma sur le coup.

  ....   Plus rien , le noir  ....

Aie , mon crâne, où suis-je?
J'ouvre péniblement les paupières et observe autour de moi. c'est doux, je suis sur quelque chose
de très doux et agréable, ce n'est pas de la paille cette fois-ci.
Le doux bruit d'un feu de cheminée titillait mes oreilles, je regardais l'endroit inconnu.
J'étais dans un lit, un vrai, grand et propre. A ma gauche, je voyais à l'autre bout de la pièce, une personne debout face à une sorte de table étrange avec un tas de babioles transparentes.
A droite de cet établi, se trouvait un beau bureau avec un tas de parchemins et une plume, ou  du moins ca y ressemblait, vu la forme.
Au pied du lit un peu plus loin, il y avait une porte. Le mur de la tête de lit supportait
une grande cheminée, d'où le bruit du feu.
Oh, quel mal de tête, je touche mon front et je grimaçe de douleur. Mon ventre crie famine.
Je ne bouge pas et j'observe la personne, je ne veux pas la déranger.
Ca y'est! Je le reconnais, c'est le jeune homme qui m'a parlé au village !!
Je ne bouge pas.. mais que fait-il?

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Commentaires
Y
Oui s'en est , Thibault ...mais çà , Yanna le sait pas XD
J
...Qui est petit...?
T
Tiens, ça alors, moi qui pensais que c'était une bande d'enfoirés prêts à la vendre ou la louer pour quelques piécettes...
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